ECLATS

POÉSIE

   

1991 :

  sortie du premier recueil de poésie ÉCLATS 

 

                 "Loïc HERRY définit la place de l'être, son cheminement, son passage dans ce monde", 

écrit François David.

 

      " (Dans ce recueil) ma poésie est plus visuelle que sonore, c'est-à-dire qu'elle est faite pour être lue plus que pour être dite. Elle doit être plus intériorisée par le lecteur que déclamée. Mes poèmes reflètent ma vision de l'existence, c'est en quelque sorte le trajet d'Orphée qui revient toujours des Enfers ".

 

           Signature de ÉCLATS à Cherbourg                                  

 

2014 " ...Et en musardant dans votre catalogue j’ai découvert Loïc Herry. J’ai aussitôt déniché des poèmes sur Internet et là aussi j’ai eu un choc. J’ai commandé le recueil que vous avez publié et republié..."
2015 :  "...J’ai lu « Eclats » et j’ai beaucoup, beaucoup « entendu » ces poèmes, si je puis m’exprimer ainsi. C’est cisaillant. Souvent, on  a l’impression de tomber au fond d’un puits, bien qu’un peu de lumière surgisse, tremble, s’impose et sombre."

2 messages de l'écrivain Daniel ARSAND à l'éditeur de ECLATS

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 Enfin des pages où l'écriture respire, où les mots ne s'accumulent pas en vain… Loïc Herry se distingue par une force de l'image peu commune. Son art du verbe lui permet une synthèse rapide alliant l'émotion à la suggestion, le fugitif à l'éternel… Véritable coup de poing à l'œil et à l'esprit, cette poésie somme toute sensuelle se révèle fort attachante. Ce jeune homme de 30 ans a, en outre, le sens des mots choisis et ourlés, des mots rares et chantants.

                                                                        OUEST-FRANCE - ALENÇON - 27 février 1991

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 L'œuvre déroutera, sans doute, plus d'un lecteur hâtif et certains, qui renonceront, ignoreront à jamais ce qu'ils ont perdu en demeurant ensablés dans les redondances établies. Tout est pour surprendre, ici, de la brièveté des textes à la typographie et à la mise en page.   
 Le trait a la rigueur plénière des épures et l'éloquence mesurée des architectures essentielles. On ne peut qu'évoquer la perfection de ces courts poèmes extrême-orientaux, riches de toutes les harmoniques et fertiles de tous les cheminements de l'imaginaire.

 …Signes d'oiseaux dans le ciel ouvert où l'on pressent les colombes de Houel-Tsong et les cigognes hiératiques de Liéou-Ki, le flot maîtrisé des chevelures d'Utamaro et le déferlement des vagues d'Hokusaï…

 Court recueil, mais dense étrangement de l'immensité du monde.                                                                                                   

                                                                                 J.V.   LE PERCHE / Orne/Sarthe/Eure-et-Loir / 8 mars 1991

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 Les éclats de Loïc   Bon sang, je l'attendais ce livre ! Le premier de ce jeune poète natif de Cherbourg. Jusqu'alors, uniquement des publications en revues. Enfin le voilà ! Des poèmes brefs, intérieurs, parfois proches du haïku. Des " Virgules de sang ". Comme des éclats de verre, les mots s'éparpillent sur la page, nous lecteurs, devons rassembler les morceaux qui font le poème. Ne jamais oublier que le lecteur n'est pas un acteur passif du livre…

J'ai fait une dizaine de lectures de ce recueil avant de reconstituer les morceaux. Dans la salle d'attente chez le coiffeur, sur mon lit, dans un bar, etc. parce que "l'Ereintement du vide / Lime chaque geste / L'arrêt ne cesse jamais. " Ah que c'est bon de lire une telle poésie. Encore !

 Jean-Pascal DUBOST CAEN - PLUS  N°15. Avril 1991

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Remarque : La critique suivante écrite en 1991 est de Bernard POZIER, qui éditera en 2003 le recueil de poésie OUEST (éditions "Ecrits des Forges") puis en 2006, Polynésie-Poésie, ainsi que la version bilingue de OESTE/OUEST.

Dans la collection Møtus, sobre et belle, le tout premier livre d'un jeune poète, Éclats de Loïc Herry.

Le mérite et la réussite des pages de cette facture résident dans la façon de camper une image et d'y trouver un contrepoint (question, contraste, sorte de titre, réponse…), ce qui manque bien souvent à nombre de prétendus haïkus qui ne mènent nulle part.

                                                                                                  Bernard POZIER    Revue Estuaire.

        Le poème en revue. Québec - Eté 1991, n°60

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Il est question de lumière, de mer. Du cri qui bouge, se déplace. Troue le mur et se frotte à la pierre. Suscite l'écho, l'éclat, des éclats. Des trucs brefs qui font mouche. Ne suintent jamais. Ne dégoulinent pas non plus jusqu'au bas de la page. Non, tout ici loue l'éphémère, l'image qui reste en l'air, suggère, murmure.
Des poèmes ou simplement des " froissements dans la stratosphère " ? En tout état de cause, un premier livre (réussi) qui vibre, vole, dérive, déride. Finit même par nous inviter à " ouvrir à la mort ".

                                                                                                                  J. JOSSE / Fond de Tiroir

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